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ATELIERS

Expériences partagées.


Chuter.
Esquiver.
Mettre en éveil son corps dans son intégralité.
Se faire confiance.
Faire confiance à ses propres réflexes.
Se préparer à l’inattendu. Accepter le déséquilibre.
Comment tomber ?
Comment tomber sans se faire mal ?
Comment transformer ce déséquilibre en mouvement singulier et personnel ?
Ces quelques lignes pourraient résumer notre approche pédagogique du mouvement acrobatique mais pourraient tout autant résumer les efforts d’une acquisition psychomotrice commune fondamentale comme l’apprentissage de la marche.


Depuis 6 ans, nous avons développé des processus pédagogiques intimement liés à nos démarches créatives.
En puisant dans les questions qui nous animent artistiquement, nous espérons offrir à chaque individu·e la possibilité de fournir une réponse unique, et par là même fabriquer un geste qui lui est propre.
La pluralité des publics et la diversité des profils que nous rencontrons est un facteur important dans la préparation de nos contenus pédagogiques. Les notions fondamentales de confiance et d’écoute de ses propres capacités physiques sont pour nous un point de départ essentiel.


“Pousser les gens à se surprendre eux-mêmes.”


Nous essayons de faire grandir la confiance en soi et envers les autres au fur et à mesure que l’atelier se déroule en cultivant la bienveillance entre tous·tes. Cet outil pédagogique a pour but aussi d’utiliser le regard des autres pour permettre d’affirmer autre chose, d’aller plus loin que dans un cadre scolaire ou de travail. En général, nous essayons d’aller jusqu’à l’étape ultime de se confronter au regard d’autrui dans de modestes mises en situations théâtrales et dans la réalisation de films courts ou de petits événementiels.
Parfois, nous avons la chance de pouvoir développer notre pédagogie sur un temps plus conséquent avec soit une idée de restitution soit encore une formation plus complète comme une formation de formateurs·rices ou d’étudiant·e·s. Nous affectionnons avoir le temps de transmettre et de sortir des cadres en essayant de faire découvrir notre univers et notre manière de travailler. Pour cela, nous plongeons les participant·e·s (formateurs·rices, scolaires, parents/enfants, personnes en situation de handicap) dans notre univers au sein de notre scénographie. En donnant accès à ces différents publics à l’espace “sacré” du plateau, nous ouvrons une brèche entre le monde fictionnel et le monde réel. Ainsi, nous avons pu constater que l’expérience n’en était que plus forte pour ielles mais aussi pour nous.


Nous avons beaucoup travaillé avec le média vidéo : le cinéma est une référence permanente pour notre travail, et ses codes des appuis que nous aimons transcrire au plateau.
Lorsque nous avons la chance d’échanger sur un volume horaire plus long, avec un même groupe, nous nous attelons à la réalisation de films courts.
Être devant ou derrière la caméra, être observé·e ou observateur·trice, subir ou imaginer la règle du jeu, être sur le champ de bataille ou à l’abri sont des problématiques qui engagent les publics avec qui on intervient à aller au devant d’une réflexion artistique, à penser leurs gestes ou tout simplement mettre en scène leur spontanéité. Ces ateliers rencontrent un franc succès auprès des collégien·ne·s notamment qui y voient une autre approche que les mises en scènes qu’ielles font sur les réseaux sociaux.

 

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